Der Weg Einer Freiheit - Nokturn (2021)

Publié le 10 août 2025 à 11:45

Style : post black metal

Label : Season of Mist

Localisation : Allemagne

Sortie : 18 novembre 2021

 

Alors que la sortie du nouvel album de Der Weg Einer Freiheit approche à grands pas, repenchons nous sur le petit dernier « Nokturn » sorti en 2021 chez Season of Mist. Bon, au risque d’aller contre l’avis général qui a encensé cet album, « Nokturn » est sans nul doute l’album que j’ai le moins écouté et apprécié dans la discographie des Allemands.

En fait mon avis sur cette œuvre est à l’image de l’artwork : très contrasté. Selon les titres, c’est noir ou violet, bon ou pas terrible. Il y a quelques titres formidables où Der Weg Einer Freiheit déclenche de véritables tsnunamis émotionnels post black. Dans cet exercice le groupe a toujours été très fort et reste probablement un des maîtres dans ce domaine. « Monument » ou « Am Rande der Dunkelheit » en sont la preuve . Tout ça c’est pour le côté positif. Très positif même.

Pour le côté négatif il y a en premier lieu le début de l’album qui est trop long au décollage. Alors certes l’instrumental « Finisterre II » est joli, en plus de faire le lien avec l’opus précédent. Mais si on y ajoute le début de « Monument » qui met lui aussi un peu de temps à décoller, le début de « Nokturn » avait un peu des allures de pétard qui tarde à exploser.

Parvenu à un stade artistique où le groupe pouvait être amené à se répéter voire à devenir redondant, Der Weg Einer Freiheit a essayé d’innover voire d’expérimenter de nouvelles choses. C’est surtout le cas sur la quatrième piste « Immortal » où le groupe a invité Dávid Makó de The Devil’s Trade, projet musical singulier avec lequel le groupe avait d’ailleurs beaucoup tourné. Le hic c’est que je ne suis jamais parvenu à être séduit par cette composition à tiroirs ou la musique de Dávid Makó alterne avec celle de Der Weg Einer Freiheit pour quelque chose qui ressemble un peu à un soap arty à la Zeal and Ardor. Expérimental certes mais tellement bancal et long que je zappe volontiers cette piste.

Ces accents plus douceâtres, on les retrouve de nouveau sur la dernière chanson de l’album « Haven ». Cette fois, pas d’invité, Der Weg Einer Freiheit est seul et propose une composition qui repose pour une bonne partie sur la voix claire de Nikita Kamprad qui, bien que très belle, en fait peut-être un peu trop. L’instrumentation étant au diapason c’est de nouveau un titre très atmosphérique pour un album qui en comportait déjà beaucoup et disons le beaucoup trop.

A la croisée des chemins, « Nokturn » témoignait d’une volonté d’évolution légitime. Malheureusement l’ensemble manquait d’équilibre et les titres plus expérimentaux avaient tendance à tomber comme des cheveux sur la soupe. Il restait bien évidemment quelques très bons moments mais assez peu, trop peu. Probablement un album de transition comme on dit.

 

Tracklist :

1. Finisterre II (01:52 )

2. Monument (06:46)

3. Am Rande der Dunkelheit (08:18)

4. Immortal (06:50)

5. Morgen (07:00)

6. Gegen das Licht (11:13)

7. Haven (05:45)

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